jeudi 29 décembre 2016

À lui , mon amour.




24 décembre 2016.

À toi mon amour.
Aujourd'hui c'est à toi que j'ai envie d'écrire. Finalement ça fait des mois que j'ai envie de t'écrire. 
Ce jour si doux. Ce soir c'est le réveillon. Ce soir on fête Noël à la maison. Chez nous. Ce modeste foyer que l'on a construit. Ce deuxième Noël en tant que Papa.
Tu te rends compte de ça?

À toi mon amour. 
Je sais bien qu'il t'arrive de te dire que finalement ce n'est pas vraiment la vie que tu aimerais avoir. Il te manque hein ton vélo. 
Un jour , il faut être patient, un jour tu l'auras de nouveau ton joli vélo. 
Tu sais la vie c'est beau. La vie c'est beau parce que tu es la, parce que Lou-Ann est la. La vie c'est beau quand tu nous appelles après le travail, que Lou-Ann met le haut parleur et qu'elle crie PAPA. La vie c'est beau quand tu viens m'embrasser avant que je ne m'endorme. La vie c'est beau quand tu manges mes gâteaux. La vie c'est beau quand avec Lou-Ann vous criez et courrez dans la maison. La vie c'est beau quand on est ensemble. 
Ce soir, nos familles réunies autour de notre bonheur et notre amour. C'est beau.

A toi mon amour.
La vie n'est pas toujours facile. Mais n'oublie pas mon amour, la vie c'est nous, et nous c'est Lou-Ann. N'oublie jamais mon amour.


29 décembre. 
Noël est passé. Il a monté la dînette, le lit de grande. Il a accroché mes cadres. Il a même parlé d'un éventuel deuxième bébé. 
Je me suis maquillée, j'ai lissé mes cheveux. Il m'a trouvé jolie. Il a même fait semblant d'être jaloux. 
Mon cœur s'emballe quand il me fait rire, quand il me dit que je suis belle. 
Mon bonheur à moi il est là. Je râle, souvent je râle mais tout me raccroche à lui. 
8 ans d'amour. 2 ans de parentalité. 
Ma vie. 





 PS: Aujourd'hui j'ai encore eu envie de te quitter, tellement tu m'agaces ... et puis tu m'as fais rire, et en un instant, tu me fais oublier à quel point je peux te détester. Aimer c'est ça pour moi. T'aimer plus fort que ton caractère de cochon.








lundi 12 décembre 2016

Autorité, oui, mais comment?

The terrible Two.

J'en ai entendu parler, c’était très abstrait, et puis Lou-Ann va avoir deux ans. Et tout devient tellement concret. 
J'ai travaillé pendant six ans avec des enfants, j'ai toujours su me faire apprécier tout en étant autoritaire. Quand il fallait me fâcher, j’étais vraiment crédible. Du coup je ne m’inquiétait pas trop, j'étais sur de mon pouvoir autoritaire.
Oui mais tous ces enfants dont je me suis occupée n'étaient pas les miens.




Lou-Ann, bientôt deux ans. 
Ma fille a bien compris qu'elle avait le droit de s'affirmer, que c'était même un devoir. Bah oui maman, tu prônes la liberté d'expression, de penser, alors j'ai bien le droit de dire non quand je ne veux pas m’habiller.
J'ai l'air fine moi maintenant. 
A la rigueur, le "non" je le gère, je discute, on arrive a trouver un compromis. 

Mais j'avoue que je perds tous mes moyens lorsque ma fille me rigole au nez. Alors j'essaye d'un ton autoritaire et ferme de lui dire de se calmer et de mettre son pyjama mais elle rigole. Je ne me démonte pas, non non, je l'assoie sur son fauteuil dans l'entrée pour qu'elle se calme. Et elle rigole.


Je suis là, seule, face à ce petit être qui se moque de moi. Il parait que c'est normal , je sais que je ne suis pas la seule. Mais comment faire? Comment ne pas perdre toute crédibilité?
Finalement, après réflexion, je pense vraiment qu'il faut garder sa ligne de conduite, alors je vais continuer à discuter et à mettre au coin quand elle dépasse les bornes. 
Et on croise les doigts pour ne jamais avoir besoin d'appeler Super Nanny ah ah.



samedi 10 décembre 2016

Wishlist de Noël 2016

Bonjour, bonjour.

Ça fait un moment que je n'ai pas écrit. Même l'homme m'a dit que j'exagérais ... Oups.
Je vais me rattraper et essayer d’être plus assidue.

Enfin bon , nous sommes le 10 décembre et Noël arrive à grand pas. J'adore cette période de l'année. J'ai des tas de souvenirs merveilleux liés à Noël et j'espère pouvoir transmettre toute cette magie à ma fille.
On a commencé par faire le sapin, d'ailleurs j'ai fait une super affaire à Jardiland, car j'ai pu acheter un sapin Nordmann d'1m75 pour 25 euros. j’étais très fière de ma trouvaille.
Maintenant que le sapin est prêt, on s'occupe activement des cadeaux de ma fille.
Il faut savoir que Lou-Ann va avoir deux ans le 7 Janvier, Noël et son anniversaire sont donc très rapprochés et du coup la Wishlist de Noël sera aussi celle de son anniversaire.

- Je commence par les jeux en bois de Lidl. J'ai résisté et je n'ai pas tout dévalisé. J'ai pris des puzzles et un jeu de pèche à la ligne.
- L'ardoise magique de Tomy.
- Pâte à modeler
- Colorino
- Peinture et  crayon Giotto
- Poupée Corolle
- Tri de jetons Montessori que j'ai pu trouver à Natures et Découvertes
- Crayons de bain Munchkin
- Tortue Janod
- Cusine Ikéa
- Cubes à empiler
- Livres, imagiers.




















Pour cette liste de cadeaux, je me suis beaucoup inspirée de la nounou de ma fille. En effet, elle a elle-même une petite fille de trois mois de plus que Lou-Ann et grâce à elle, je peux voir les jeux qu'aime Lou-Ann, c'est notamment le cas pour l'ardoise magique, les tortues de Janod ou encore le jeu Montessori.
D'ailleurs , en plus d'être une nounou extraordinaire, elle est aussi youtubeuse et il faut absolument aller voir ses videos qui sont remplies de bons conseils et qui traite de sujets que nous mamans nous nous posons toutes.

Rejoignez la sur :

Instagram : https://www.instagram.com/coco_corail_ytb/
Youtube : Coco Corail.

Bien entendu, la liste n'est pas exhaustive, je ne sais pas exactement ce que la famille va lui prendre, et moi, je ne suis pas à l'abris d'encore craquer pour deux trois petites choses...


ps : vous noterez la tête de chipie qui me disait "non" lorsque je lui ai demandé de faire un sourire pour la photo.







jeudi 22 septembre 2016

Maternité et travail.

Sujet important, primordial dans la vie d'une jeune maman, le travail.

Lou-Ann est née le 07 janvier 2015 et avant cette date, la vie était plutôt simple, notamment au travail. Je me suis toujours bien adaptée et en toute modestie, j'ai plutôt toujours été appréciée. 
Mais ce 07 janvier, ma vie a pris un tout autre sens et cela a aussi bouleversé ma vie professionnelle. 

J'ai repris le travail deux mois et demi après la naissance de ma fille. Cette reprise s'est passée en toute sérénité puisque l'homme avait pris un 80% pour pouvoir s'occuper de Lou-Ann la semaine .
Septembre 2015 est arrivée, la rentrée à la crèche et puis le temps plein pour Papa et Maman aussi.
Tout à changé. Il m'a été reproché d’être montre en main. Et oui, c’est un fait, l'heure c'est l'heure.
Je finissais le travail à 19h15 et de toute l'année, je n'ai quasiment jamais été chercher ma fille à la crèche. Le soir je ne la voyais qu'une heure et ça en devenait pesant, je me sentais tellement asphyxiée.
Je savais que je passais pour la fille agaçante, qui n'attend qu'une chose c’était de rentrer chez elle afin de retrouver sa fille. J'avais le sentiment d'être anormale alors qu'au fond, il me semble logique de vouloir au plus vite retrouver son enfant, non?
Tout cela devenait invivable pour moi, pour nous. J'ai pris la décision de mettre fin à tout cela en arrêtant de travailler.

Le vrai point positif de cette nouvelle situation est le fait que je puisse profiter pleinement de ma fille, sans devoir courir pour rentrer le soir.
Oui mais très vite, je me suis rendue compte que ne pas travailler n'était pas si facile.
J'ai d'abord eu le sentiment de ne pas être une mère au foyer mais plutôt une femme au chômage.
Un chômage qui ne m'a pas été imposé et avec lequel j'ai beaucoup de mal à cohabiter. Et puis qu'on se le dise, je ne suis pas une femme d’intérieure et passer mes journées a devoir faire à manger, le linge, passer l'aspirateur, ce n'est pas mon truc. Je ne dénigre en aucun cas le métier de mère au foyer mais c'est la manière dont j'ai ressenti cette période de non activité professionnelle.
Je suis une personne assez casanière mais la vie sociale me manque.
Comment concilier au mieux mes attentes professionnelles, personnelles et familiales? Je ne sais pas encore si tout cela est possible mais je vais tout faire pour.

Alors rendez vous début octobre pour de nouvelles aventures...






samedi 10 septembre 2016

La culpabilisation.

Ça faisait longtemps que je voulais parler de ce sujet qu'est la culpabilisation. Et puis je laissais de coté. J'avais peur d’être la mère RELOU qui se sent toujours persécutée.

Mais ce matin, ma visite chez le médecin a motivé mon envie de révolte !
Arrêtons de nous mettre dans des cases qu'il faudrait absolument respecter à la lettre.

Je plante le décor :
Est-ce qu'elle parle un peu Lou-Ann?
Non... 
Il va falloir surveiller, si à deux ans elle a pas débloqué le langage alors il faudra faire un dépistage...

Et voila, comment m'achever en 30 secondes.
Allo? Ma fille n'a que 20 mois, est il possible de la laisser aller à son rythme sans crier au retard de développement?
Et sinon, à quel moment vous me demandez à quel age elle a marché? Si elle comprend les consignes simples? Si elle mange seule? Si elle boit au verre sans en mettre partout? Si elle sait souffler dans le mouchoir pour se moucher? Et si elle sait montrer son front ou son menton quand on lui nomme?

Je suis de ces mamans plutôt très stressées et qui n'ont pas besoin de réflexions culpabilisantes.
Quand ce n'est pas le médecin alors c'est l'entourage. Alors bien sur, les conseils sont les bienvenus mais il y a manière de dire les choses et quand cela concerne mon enfant, je vous assure qu'il est nécessaire de mettre des gants.

C'était mon petit coup de gueule de la rentrée.

 Chers mamans,n'écoutez pas trop les biens pensants et faites vous confiance. Vous êtes celle qui connait le mieux son enfant. 



PS: à votre bon cœur, messieurs, dames, oui oui, ma fille mange au macdo de temps en temps, oui oui... 




dimanche 12 juin 2016

Lettre à ma fille.

À toi mon bébé.
Dimanche 12 juin. Fusillade dans une boîte de nuit à Orlando.
Au fond j'ai espéré , j'ai essayé de ne pas entendre, de ne pas lire ce mot qui m'effraye chaque jour un peu plus : attentat.
Non ma fille, je ne t'ai pas mise au monde pour que tu vives dans la peur. Alors on va essayer de ne pas y céder. Oui mais voilà, j'ai été Charlie , j'ai été Paris, et Bruxelles aussi. Et ce soir, c'est inévitable, j'ai voulu l'ignorer mais les faits sont là, ce soir nous sommes Orlando. Nous sommes l'homosexualité.
Non ma fille, je refuse que ces barbares régissent nos vies et nos idéaux, nos principes et nos valeurs. Ils ne décideront pas qui nous sommes. A la maison, tu entendras toujours parler d'amour, de tolérance, de paix et de non violence. A la maison nous sommes noirs, homosexuels, divorcés, nous sommes toutes les religions, nous sommes nous. A la maison, nous t'apprendrons à aimer les gens tels qu'ils sont.
D'ailleurs tu aimes déjà les gens tels qu'ils sont. Tu aimes Tontie malgré son homosexualité, tu aimes tonton chevelu malgré sa démarche un peu maladroite, tu aimes tes mamies malgré leurs fragilités. Tu aimeras tes amis sans te poser la question de la couleur, de la religion, de l'attirance sexuelle.
Tu aimeras point.

Ma fille n'oublie jamais que ce monde cruel réserve bien des surprises, de très belles surprises. Il faut continuer d'y croire. Ce soir j'y crois grâce à toi, tu fais partie de ces magnifiques surprises qui font penser que ce monde mérite que l'on se batte. Ce soir j'ai profité de tes câlins et de tes petits bisous déposés sur moi.

Ce soir le cœur est lourd mais je te promets mon amour que je me battrais pour ce bonheur si fragile.


mardi 31 mai 2016

Ma meilleure ennemie

Ils sont là, les deux kinder delice engloutis et la culpabilisation.


Ce soir j'ai envie de parler de tout autre chose, pas de maternité, pas de grossesse, non quelque chose avec lequel je vis, contre laquelle je me suis battue. J'ai gagné une belle bataille ,mais pas la guerre.


135 kilos, 1m60. 
C'etait moi. Obésité morbide. C’était moi
J'avais 20 ans, et il fallait faire bouger les choses. Seule je n'y arrivais pas. Les régimes n'y pouvaient rien non plus.
 J'étais la, avec mon poids. La bonne copine à qui l'on dit : "non mais toi c'est pas grave, tu as un beau visage". Mais si, c'est grave de peser 135 kilos, de marcher 10 mètres et de transpirer comme un bœuf, de ne pas pouvoir courir après mon train en sortant de la fac et de rentrer seule puisque les copines, elles ont réussi à l'avoir ce fichu train. Et puis c'est grave de ne pas se trouver belle.
Malgré tout j'avais déjà l'homme dans ma vie, puisque lui me trouvait belle avec mes 135 kilos.




Un jour je me suis décidée. Il était temps que je mène mon combat contre ce corps qui me faisait souffrir. J'ai alors démarré un processus pour bénéficier d'un bypass. Les démarches ont été longues, c'est un projet qui se réfléchi. Je compare souvent ça à une grossesse d'autant que dans mon cas, il c'est passé 9 mois entre mon premier rendez vous et mon opération.

12 juillet 2010.
 Me voila Bypassée. Après de nombreuses heures sur la table d'opération, à mon réveil, je n’étais plus la même.
Ma vie allait pouvoir commencer.
Tout c'est très vite enchaîné. En 6 mois, j'ai perdu 60 kilos. Sans me priver, sans tabou alimentaire. Une vrai réussite. J’étais fière de ce nouveau corps, imparfait mais qui me plaisait. Je me trouvais pulpeuse et jolie, j'osais même les deux pièces.



Et puis je suis tomber enceinte, sans aucune difficulté. Les trois premiers mois, j'ai perdu  6 kilos. C’était top, je me disais que mon bypass veillait au grain. 
Et les nausées ont disparu, j'ai pu manger de nouveau et la j'ai pris du poids. Rien d'exceptionnel pour une grossesse. Je ne m'inquiétait pas, mon corps ne me plaisait pas mais finalement c’était surement l’état de grossesse qui ne me plaisait pas.

Lou-Ann est née. Les kilos sont restés, et certains se sont même rajoutés. A vrai dire je ne sais pas vraiment, voila 1 an et demi que je ne me suis pas pesée. 
Et l'engrenage est de retour. Cette bataille constante avec mon cerveau, ce plaisir fou que j'ai à manger autant que je peux détester cette alimentation qui me fait grossir.

Je me rends à l’évidence, les chirurgiens ont soigné mon corps. Mais personne n'a soigné ma tête. Je me suis promis de redevenir la jolie femme qui rentrais dans un petit 44 pour devenir une jolie maman. Au fond, j'ai envie que ma fille soit fière de moi, et que quand je la déposerai le matin au centre de loisirs, je fasse partie de la catégorie des jolies mamans.

J'écris mais c'est un fait, si je ne me fais pas aider, alors je ne deviendrais jamais cette femme épanouie. Ne me parlez pas de volonté. C'est plus profond qu'une simple question de volonté. 



C'est un mal qui me ronge et ce soir j'avais juste besoin d'en parler. 


mercredi 25 mai 2016

Cette période où nous ne faisions qu'un.

Nous nous aimons, c'est indéniable, elle est ma fille, je suis sa mère. 
Ce lien si fort entre elle et moi. Il suffit de nous regarder, on s'aime. 

Elle est partie 4 jours. 4 petits jours et depuis, cet amour, cet attachement s'est décuplé. Nous nous aimions, comme une mère et sa fille. Moi je l'aimais incontestablement de manière excessive ne revenons pas la dessus Mais ma fille m'aimait comme un bébé aime sa maman, ni plus ni moins. 
Oui mais elle est partie. 4 petits jours. 

Depuis son retour, elle n'a d'yeux que pour moi. Je ne ferais pas de fausse modestie, j'ai tant attendu cet amour infini que j'en suis ravie et tant flattée, être aimée par une si jolie personne, comment rêver mieux? 

Le problème, c'est que du coup, l'homme n'a plus beaucoup de place dans ce joli couple que nous formons, Lou-Ann et moi. 
Moi, je sais qu'elle l'aime son papa. Mais lui? comment le rassurer? comment lui faire admettre que ce n'est qu'une phase? que d'ici un an elle ne verra que par lui et aura même de mauvaises intentions (inconscientes bien sur) envers moi? 

Est-ce que j'en fais trop? Est ce que je l'aime vraiment trop? suis-je en train de gâcher cette merveilleuse histoire qu'elle construisait avec son papa? Au fond je ne pense pas, il me semble qu'elle a juste besoin de me retrouver. Mais je doute, suis-je vraiment en train de l'enfermer dans notre amour et d'en faire une enfant sauvage?

Très égoïstement j'ai envie d'en profiter, c'est si bon d’être aimé, d'avoir le sentiment d’être indispensable. 
                                               Il y a Lou-Ann, il y a moi.. et Papa dans tout ça? 


vendredi 20 mai 2016

4 jours de vacances pour Lou-Ann.

8 bodys, 4 pyjamas, 8 hauts, 8 bas, 6 paires de chaussettes...

6h15, un dimanche
Je fais la liste de tout ce que je ne dois pas oublier. Et ça tourne en rond dans ma tête.
Elle part Mardi à 7h. Je serais au travail. Mais serais-je la à son réveil? Est ce qu'elle aura faim à 6h30? Est ce que je dois lui préparer un biberon?

Mardi, 5h30.
Je me réveille, je dois me préparer pour aller au travail. Je fignole les valises de bébé. 
6h30: avant de partir, je me glisse dans sa chambre, elle dort si paisiblement , elle est si belle. Je l'embrasse et je sors.
J'enfile mon manteau et mes yeux se mouillent. Les larmes coulent. Vous savez ce gros chagrin qui fait mal au ventre?
J'ai franchi la porte de la maison et j'ai eu le sentiment qu'on m'arrachait la plus jolie partie de moi.
Comment va t'elle vivre mon absence ? Ce bébé qui a tant besoin de moi. Elle est accroché à moi plus que jamais. Va t'elle comprendre que je ne l'abandonne pas ?
Va t'elle continuer à m'aimer ?

J'ai lu que j'allais la pousser vers une phobie sociale avec toutes mes angoisses. 
Alors que tout le monde se rassure, mon bébé est sociable et va à la Crèche donc voit du monde. Je ne suis pas possessive. Mais oui, j'ai pas mal d’inquiétudes et je gère à ma manière la séparation. Mais je l'ai fait, pour elle, pour nous.
Il n'est pas bon d'émettre des jugements , chaque maman réagit à sa manière , mais chaque maman fait de son mieux. Souvent maladroitement mais on ne peut pas toutes etre des mères parfaites. Moi je n'en suis pas une. J'en fait trop. C'est ainsi. Mais qu'on ne me dise pas que ma fille n'est pas équilibrée.

Mardi soir, l'homme et moi sommes sortis. Une éternité que nous n'étions pas sortis en amoureux. Nous avons passé une bonne soirée .
Mais soyons sincères, nous n'attendons qu'une chose, le retour de notre tornade, notre bouillon d'amour.

Nous sommes vendredi, la journée va être longue. Je n'attends qu'une chose c'est de pouvoir me blottir dans ce cou si parfait, de pouvoir sentir cette odeur qui m'a tant manqué.

Elle est partie, et moi j'ai tenu le coup.




samedi 7 mai 2016

16 mois à trois

Déjà 16 mois. 



Il y a 16 mois, nous devenions parents. Nous avions passés notre premiere nuit en tant que parents. Je n'en revenais pas. Je m’étais préparée à être déçue :le fameux bébé imaginaire vs le bébé de la réalité. Mais non, elle était là, près de moi, ses cheveux bruns, ses yeux bleus, sa bouche en cœur. Elle était exactement le bébé que j'avais imaginé. 
Je me souviens que ma maman trépignait d'impatience de pouvoir venir la rencontrer. La découvrir. Et moi j'avais hâte de pouvoir leur présenter MA merveille. La famille est venue, et une chose est sure, ils sont tous tombés amoureux de ce parfait petit être. 
Ce jour là, j'ai compris qu'elle ne serait qu'amour. 

Depuis, le nourrisson à laisser place à un bébé, qui grandit à une vitesse grand V. J'ai pourtant été très stressée, j'ai beaucoup souffert de ne pas comprendre immédiatement ce que mon bébé essayait de me dire à travers ses pleurs, j'ai parfois espéré qu'elle grandisse vite, qu'elle marche, pour que ce soit plus facile. 



Puis finalement, elle a eu un an, puis elle a marché, et la elle à 16 mois. Je n'ai rien vu passer, parfois je me dis que je n'ai pas su assez profité. 
Et je le regarde, avec son air malicieux, je la regarde courir dans mes bras en éclatant de rires, et je comprends, je comprends que malgré tout ce que je pense avoir raté, pour elle, je suis ( jusqu’à l'adolescence au moins) sa maman d'amour. 
Les enfants ne sont pas ingrats, ils nous aiment pour ce que nous sont. Et j'ai vraiment le sentiment que ma fille m'aime comme je suis, et d'une manière démesurée. Vous savez cet amour, si doux ?

16 mois maintenant que je vis une relation exceptionnelle avec une petite personne encore plus exceptionnelle.
Certains diront que c'est trop, moi je dis que ce n'est jamais assez. 
Mon cœur s'emballe quand je vais la chercher dans son lit le matin, mon cœur, s'emballe quand je lui tends son biberon et qu'elle me rend un magnifique sourire, mon cœur s'emballe quand elle danse sur du gradur , mon cœur s'emballe quand je la sens se coller tout contre moi pour un câlin d'une demie seconde, mon cœur s'emballe quand je la vois jouer au chat avec son papa, mon cœur s'emballe quand je l'entends rire, à vrai dire je n'ai jamais entendu plus belle mélodie. Et depuis peu, mon cœur s'emballe de l'entendre dire maman.




Je ne me lasserais jamais d'écrire ses mots d'amour pour ma fille. A toi Lou-Ann l'amour de ma vie.
16 mois.

Quand la varicelle s'invite à la maison ..

Nous sommes Samedi. Une semaine. Une semaine que Lou-Ann est malade.

Samedi dernier, un réveil inhabituel aux alentours de 6h30. Quelques boutons dans le cou. Verdict du medecin : Varicelle. 
Samedi se passe et dimanche aussi, quelques boutons. Vraiment rien d'affolant.
Si c'est ça la varicelle alors je suis sereine. Je dirais presque que c'est facile.

Lundi
 je rentre du travail, il est 9h15. Je découvre mon enfant, ma merveille. Les larmes montent mais je les retiens. Ce n'est pas mon bébé? son visage si doux, complètement défiguré par tous ces boutons. J'apprendrais plus tard que nous avons affaire a la deuxième poussée. Non des moindres. 
La fièvre accompagne les boutons, 39, les pleurs aussi. 
Nous désinfectons, on tente de soulager du mieux que l'on peut mais comment faire? c'est trop dur, elle se gratte. 

Mardi
Journée compliquée, de nouveau fièvre a 39, l’état de son visage et son corps se dégrade. Je n'y arrive plus, je craque, j'ai mal pour elle et je suis impuissante. 
La nuit qui suit sera tout aussi chaotique.

Mercredi
Je pars au travail a 7h. Je rentre à 9h15 et  je demande au papa de prendre la température : 40 ! 
Les plans changent, pas de crèche et papa restera a la maison. 
Oui, mais dans le doute j'appelle quand même le médecin, on m'a dit pas plus de 3 jours de fièvre. La secrétaire me conseille d'aller aux urgences. Ne pas pleurer. du moins essayer. 
Il est 9h40 et nous sommes pris en charge. "c'est une varicelle carabinée qu'elle vous fait la". Vous trouvez? je suis au 36e dessous.
Finalement environ 5 boutons sont infectés. essayer de ne pas culpabiliser, promis j'ai tout fait pour éviter qu'elle se gratte, et si elle gardait des cicatrices?  

Nous sommes samedi, je retrouve petit a petit son joli visage tout doux, son caractère aussi, elle sourit de nouveau. et elle mange. 
La varicelle c'est fait. on en sort fatiguée autant physiquement que psychiquement mais le plus dur est passé, et elle a relevé cette épreuve comme une chef. 



mardi 26 avril 2016

Un jour je serais.. peut etre ..


Cette nuit j'ai revé. J'ai revé de cette vie qui ferait mon bonheur, de cette mère parfaite que je pourrais etre, de cette femme épanouie qui ferait le bonheur de l'homme qui partage ma vie.
 Des projets j'en ai par dessus la tête. J'aimerais avoir un travail qui me plait, oui mais quoi? Déja peut etre commencer par savoir ce qui me plait. 
Alors je fais un premier pas vers mon rêve, puisque ma décision est prise, en septembre j’arrête tout. L'animation c'est fini. Ce n'est pas moi.

Le rêve? Uun refuge avec des chiens et des chats et une grande maison ou courent plein d'enfants.
La réalité? trouver une formation qui me corresponde et qui soit en coherence avec ma vie de famille.

Et puis j'ai aussi  rêvé que j'etais la jolie maman parfaite qui était aussi une femme épanouie. Cette femme/mere etait une personne détendu, qui allaitait son enfant, et qui préparait les purées de son bébé. Cette femme  range sa maison, fait le linge, repasse et en plus de ça,  a perdu tous ses kilos de grossesses, se maquille tous les matins et mets de jolis talons, et surtout, elle arrive a entretenir la flamme avec son amoureux, en arrivant a laisser l'enfant pour sortir et profiter de sa vie de femme.

J'ai rêvé de tout ça, et puis je me suis reveillée. Alors je me suis douchée, et puis je me suis dit quand meme que je pourrais me maquiller.
Et puis finalement je me suis posée dans le canapé, j'ai pensé, je pense beaucoup, trop meme , a m'en faire exploser le cerveau.
Je me suis rappelé de la soirée d'hier, des éclats de rire de ma fille. Et je me suis rendu compte que ce bonheur je le touche du doigt, qu'il n'appartient pas a cette perfection. Le bonheur il se construit, tous les jours un peu plus.

Je n'ai pas allaité ma fille et c'est un choix, il m'arrive d'utiliser des lingettes pour lui essuyer le visage, je lui ai donné beaucoup de petits pots industriels , je mets sa tétine dans ma bouche, j'ai attendu qu'elle ai presque un an pour la laisser s'endormir seule, je lui fais des bisous sur la bouche, je préfère passer des heures a la regarder et l'embrasser plutot que de faire du menage, et pourtant, ma fille semnle etre une parfaite petite personne épanouie.
 Alors oui, s'améliorer c'est bien, mais rêvé d'etre ce que je ne serais jamais il faut arreter. Les kilos sont là et partiront peut etre un jour qui sait? Mais la vie est ainsi, l'homme m'a aimé avec mes 135kg ... alors pourquoi ne m'aimerait il pas avec mes kilos superflus d'aujourd'hui? 

Cette nuit Lou-Ann a toussé, et j'ai regagné le canapé, sauf que cette nuit l'homme est resté, il m'a pris dans ses bras et à attendu que la quinte de toux se finisse. On était bien. Ça faisait longtemps. J'étais bien, dans ses bras. 
Et si c'était ça le bonheur? 













mardi 19 avril 2016

Ce soir , je dors dans le canapé.

Mauvais pressentiment. Ce matin je me suis levée et j'ai sentie que quelque chose n'allait pas. Prise de température : 38,3 . Doliprane et c'est partie. 
Je dépose l'amour à la Creche et je pars, le coeur lourd. Tres lourd. 

15h , appel de la crèche. L'amour est pas tres en forme. 38,5 et beaucoup de pleurs. Elle a meme dormi une heure (un exploit). 
Bien sûr qu'on va venir la récupèrer , enfin surtout ma soeur. Appel en catastrophe, heureusement elle peut partir du travail. 
Oui mais voilà, j'ai le coeur encore plus lourd que ce matin. Je suis la maman et je ne peux pas quitter le travail.  J'ai peur de laisser les collègues en galere et de passer pour la chieuse de service et puis il faut le dire, je perds de l'argent, je n'ai pas le droit aux jours enfants malades. 
Le coeur est lourd. 

17h30, je quitte le travail et rentre vite retrouver l'amour de ma vie. Je regarde sa bouche, les deux canines sont en train de percer. Sûrement et je l'espère la cause de la fièvre.  
19h45, des cernes pas possible, je couche l'amour, et ce soir je reste longtemps dans sa chambre, je la regarde s'endormir. J'ai besoin d'être près d'elle. Je suis soucieuse. 

Ce soir je suis une maman déprimée. 
Et si cette nuit ça n'allait pas? Je ne peux pas m'absenter du travail. Suis je une bonne mère? La mettre à la crèche alors qu'elle est patraque. Moi la première à râler quand les parents ne viennent pas chercher leurs enfants quand ils sont malades. Et moi alors? Quelle mere suis je? 


Ce soir j'ai le coeur lourd. La culpabilité l'emporte. La porte de la chambre est juste poussée et le canapé est déplié. 

samedi 16 avril 2016

Partira...ou pas !

4 jours. Ma sœur part 4 jours chez nos grands parents. 4 jours.

J'y ai pensé, sans en parler. Pourquoi ne pas laisser ma fille partir avec ma sœur. Mes grands parents seraient ravis, ma sœur aussi et ma fille aime l'air de la Bretagne. Oui mais voila, et moi?
Voila 15 mois que je vis avec ma fille. 4 jours sans elle, comment tenir?

J'essaye de positiver. Ma fille serait au grand air et ça ne peut que lui faire du bien. Et puis ça laisserait du temps à l'homme et moi pour nous retrouver, juste tous les deux, parce qu'il faut l'admettre, depuis que Lou-Ann est arrivée, les moments a deux sont rares voire inexistants.

Alors quand j'annonce que je réfléchis à laisser ma fille pendant 4 jours, la réaction de mes proches est toujours la même, une mine qui en dit long : "ma pauvre tu vas en être incapable". Oui mais voila, si personne n'est convaincu alors comment me convaincre moi même? J'ai peur que ma fille pense que je l'abandonne, qu'elle soit perdue sans moi. Au fond quand j'y pense, je pense que c'est moi qui ai peur d'etre abandonnée et perdue sans elle. Quand je dis ça, on me prend pour une folle. Je suis surement folle mais j'essaye de faire avancer les choses.
Bien sur que ce sera dur, une partie de moi absente pendant 4 jours. C'est jamais facile d’être amputée d'une partie de nous, mais c'est faisable, pourquoi n'y arriverai je pas?
Et puis elles sont cette relation toute particulière qui me fait oublier toutes mes peurs car je sais qu'avec ma sœur, Lou-Ann est (presque, faut pas abuser quand même hihi) aussi heureuse qu'avec moi.

Moi j'y crois, même si ma décision n'est pas prise, et que ma sœur sera soumise à grand nombres de conditions, j'y crois. Il y a des moments où il faut se faire violence, et je pense que c'est le bon moment... Affaire à suivre.


samedi 9 avril 2016

7 Janvier 2015. La rencontre

Ce matin la, je me réveille à 4h. Mon ventre est dur et douloureux. Première fois que je ressens cela. 
Je décide de télécharger une application qui permet de pouvoir noter chaque contraction et leur intervalle. A 6h j'ai des contractions toutes le 13 minutes. Et cela me semble tout à fait supportable.
Je réfléchis, nous avons rendez vous à 8h30 chez le gynéco pour faire le point et décider ou non d'une césarienne (infection qui remet en cause l'accouchement par voie basse). Je vais prendre un bain.

8h30. Je suis la première, et il est à l'heure. Dingue !
Il regarde ce petit bouton qui nous embête et décide finalement que la césarienne sera tout de même nécessaire. A ce moment là, le gynéco ne vérifie pas mon col et me dit que si les contractions que je ressens sont gérables alors nous sommes en faux travail.
Nous programmons alors la césarienne pour le lendemain matin. Le 8 janvier 2015, ma fille verra le jour. L'homme est très ému, il quitte le secrétariat pour reprendre ses esprits. C'est dit, nous serons parents dans 24h. Je dois entrer à la clinique l'après midi même à 15h.
Nous décidons alors d'aller faire un peu de soldes. Me voilà parti avec l'homme et les contractions dans un centre commercial.
Un vendeur me lancera "vous n'allez quand même pas accouché la?" Avec un sourire crispé je lui réponds que non, nous sommes en faux travail.
Sur le retour, je conduis et je me concentre pour soulager les contractions qui sont alors présentent toutes les 10 minutes. L'homme s'inquiète. Je le rassure.
Nous rentrons, je peaufine la valise et demande à l'homme de m'aider à peaufiner l'épilation. Étape importante mais quasi impossible en fin de grossesse. Et oui pas toujours glamour !
15h. Nous entrons à la maternité. On me fait un monito avant de m'amener à ma chambre. Je m'aperçois qu'aucune contractions apparaît tandis que moi je souffre très régulièrement. La sage femme me dit simplement que ce sont des douleurs ligamentaires liées au stress puisque rien n'apparaît sur le monito. Toujours aucun examen du col.





Entre 17h et 19h, je continue de beaucoup contracté. Enfin je me dis surtout que je suis folle et que j'invente mes douleurs. Je demande un Spasfon qui n'agit pas. Je vais prendre une douche.
Mon frère et son ami sont venus faire un bisou. Je fais des allers retours pour me soulager, je vais au toilettes, j'ai très envie de pousser. Je finis par craquer et l'homme décide de sonner les sages femmes.  Elle m'emmène pour me faire un monito, je pleure. Je ne comprends pas ce qui m'arrive.
Rien au monito. Finalement il est 19h passé, et une sage femme fini par m’ausculter. Je vois son visage se fermer. " Vous êtes dilatée à 7cm, et je ne vais pas plus loin car je percerais la poche et votre fille arrivera tout de suite, nous allons appelé le gynéco et partir en urgence pour la césarienne", surtout ne poussez pas.
Et la tout va très vite, on m'endors le bas du corps, mon gynéco arrive et négocie pour que le papa assiste à la césarienne. Je tremble, j'ai peur.



"Madame, je vous ouvre le ventre", je sens que ça bouge, et je l'entends. Elle pleure. Je suis maman. Je l'embrasse, je pleure.
 Lou-Ann, 19h50. 2kg935 et 50 cm. 










3 jours en Bretagne


Un long week-end à la mer. Ma fille et moi. Il a d'abord fallu faire la valise, alors j'ai fait des listes. Je suis la reine des listes. J'ai donc pris mes essentiels bébé, un biberon MAM, le verre Munchkin, le liniment Gifrer, des couches, des vêtements et tout le nécessaire lorsqu'on a un bébé constamment enrhumé.
 Nous avons ensuite pris le train. J'ai trouvé ça très compliqué, mais nous avons fini par arriver chez mes grands parents.
Pendant ces trois jours, nous avons dormi dans la même chambre, nous avons mangé n'importe comment pour le plus grand bonheur de ma fille. 








Et surtout, nous avons été voir la mer. on a enfilé un gros manteau, la petite paire de bottes Aigle acheté juste pour l'occasion et nous voila prêtes pour explorer de nouvelles sensations. 
Et comment parler du bonheur que j'ai vécu en la voyant si émerveillée face a toute cette immensité. Il a même fallu la retenir pour éviter qu'elle se jette toute habillée à la mer. C'était un moment parfaitement parfait
.Nous avons vécu un week-end comme si le temps c’était arrêté. 
Il y avait elle et moi, notre amour et la mer.


vendredi 25 mars 2016

boulot, bébé, dodo

J'ai envie de parler du déroulement de la semaine dans mon monde.
J'ai repris le travail deux mois et demi après la naissance de ma fille. L'homme a pris un 80% , du coup jusqu’à ses 6 mois, lui travaillait le samedi et le dimanche tandis que moi je travaillais la semaine.
L'été est passé et en septembre nous avons débuté la crèche, mais seulement pour le mercredi et jeudi (seuls jours qui nous ont été accordé). Nous avons trouvé une organisation, lundi l'homme est en repos donc reste avec Lou-Ann, le mardi et vendredi ma mère vient chez nous et le mercredi et jeudi tout se passe à la crèche.
Bonne organisation? oui surement mais voila, je suis animatrice en centre de loisirs et mes horaires tordus me gâchent la vie.
En effet, 7h-9h , 11h20-13h45 et 15h45-19h15... alors les jours où ma fille est a la maison ça va, je la vois, même si je dois courir, je la vois. mais alors les jours de crèche sont un crève cœur... ma sœur récupère bébé puis je rentre, il est 19h30, je lui donne son dessert, son biberon on se câline, on rigole et à 20h au lit car elle est épuisée de sa journée à la crèche.
Alors je sais, il ne tient qu'à moi de changer tout ça, "tu es jeune Margaux", "pourquoi tu ne reprends pas une formation?".
J'ai peur. Vous le remarquerez, je me nourris d'angoisses et l'inconnu, c'est l'ANGOISSE totale !
Bref, c’était le petit billet d'humeur pour dire que dans une journée, 24 heures ce n'est pas assez pour profiter de mon bébé.



mardi 15 mars 2016

Quand la nuit tombe.

Ce soir j'ai envie de parler de ce qui est devenu un calvaire pour moi depuis Septembre, moment qui coïncide avec l’entrée à la crèche pour ma fille.
Depuis cette période, Lou-Ann a quasiment constamment le nez pris. Et à cela s'ajoute une toux persistante... la nuit !
Les médecins ont beau me dire que la toux est plutôt une bonne chose, que ce n,'est rien, moi je n'y arrive pas. La nuit, l'entendre tousser, ça me retourne l'estomac. C'est simple (ou pas), mes nuits sont difficiles alors qu'elle malgré la toux, dort.
Alors je le dis, je le répète, le problème c'est moi. Je n'arrive pas a prendre du recul. Quand l'homme me dit "c'est rien, ça va passer", je me retiens d’être violente car a ce moment précis, je ne suis pas capable d'entendre ses mots. Ma tête, elle le sait que ce n'est pas grave mais mon cœur lui n'y arrive pas.
Mes collègues par exemple le savent, je suis une grande malade. quand ils me voient arriver pas coiffé, pas maquillé, ils savent que la toux a sévit et que ma nuit a été angoissante.
Beaucoup pense que je me plains pour rien, ce n'est qu'un vilain rhume Margaux... Certes, je le sais, oui je sais. Mais c'est incontrôlable. Ce sont mes tripes, et je n'ose imaginer si un jour elle se blesse....les xanax seront peut être mes meilleurs alliés.
Certains disent que c'est trop. Mais comment ça trop? Peut on trop aimer son enfant? Cet amour qui rend fou. 
Enfin bon ne soyez pas trop inquiets, j'essaie de me soigner et surtout, le sérum phy, le mouche bébé, le linge mouillé qui sèche dans la chambre et l'oignon sous le lit sont aujourd'hui mes meilleurs alliés pour des nuits moins hachurées. 
et puis il parait qu'au printemps tout s'envole, même
les microbes, nous sommes le 15 Mars...l'espoir fait vivre.



ps : il est 20h35, bébé dort depuis 35 minutes et elle vient de tousser.


samedi 12 mars 2016

Et si on parlait grossesse.

9 mois. Dans mon cas, 8 mois et 3 semaines.
J'ai appris que j’étais enceinte le 28 Avril 2014. J'étais enceinte de 15 jours. C'était mon premier cycle sans pilule. Je n'y croyais pas, moi? Maman?
Grossesse plutôt simple, des nausées les trois premiers mois, mais pas de sciatique, pas de remontées acides... juste beaucoup d'angoisses. Je n'ai pas aimé mon corps, j'etais très fatiguée. Ma vie sociale a pris un sacré coup.
Et puis aux alentours de 4 mois de grossesse, je l'ai sentie bouger, cette petite crevette au creux de moi. Et la j'ai compris , j'ai compris qu'elle serait mon souffle. Ma vie.
Elle est née une semaine avant, mais tout cela je le raconterais plus tard...




Excessive ... oui mais pourquoi?

Elle est la, elle s'appelle Lou-Ann.
Lou-Ann et moi, je ne suis la qu'à travers elle. Je l'aime d'une manière excessive. Selon l'homme c'est trop, bien trop.
Le versant très négatif de tout cela, c'est mon angoisse qui elle aussi est excessive. Et oui, je me suis révélée être une mère extrêmement angoissée. Alors j'en ai entendu des phrases types "tu vas en faire un enfant angoissé". Oui mais voila, les angoisses je ne les contrôles pas. J'essaye de les dissimuler, mais une simple toux, vers 23h et me voila avec un nœud a l'estomac.
Mais promis je fais des efforts. Snapchat en est témoin, fini les snaps avec le mode dépression enclenché.
En bref, ici je parlerais de ma petite expérience de la maternité, du bonheur mais aussi de tous les tracas que ça a provoqué.
Et si un jour je pouvais redevenir un peu femme tout en étant complètement mère comme le font toutes ces femmes qui me font baver d'envie sur instagram ... un jour qui sait ?!