jeudi 29 octobre 2020

Plusieurs années se sont écoulées.

 Bientôt une éternité que je n’étais pas venu ici. Mais ma nouvelle vie de maman de deux merveilleuses petites filles me poussent à l’écriture. 

Ce besoin de pouvoir, écrire ce que je n’arrive pas à dire.

Lou-Ann, ce premier amour de ma vie a aujourd’hui 5 ans, bientôt 6. Elle est devenue cette petite fille extraordinaire que j’ai longtemps rêvé. Elle m’a appris à être mère, et j’ai eu confiance, assez confiance en moi pour me dire qu’il était temps de lui donner un petit frère ou une petite sœur. 

18 décembre 2019. J’apprends que je suis enceinte. Ce bébé tant attendu, tellement voulu. Un début de grossesse normal, avec de belles nausées, beaucoup de fatigue, et l’arrivée du fameux covid. 

Nous avons vécu le confinement, la perte de Payou payou, la mère de mon homme. Et puis les échographies seule, la question de l’accouchement, avec ou sans papa? 

Durant cette grossesse, j’ai énormément culpabilisé. Culpabilisé d’être diminuée et de ne pas pouvoir offrir à ma Loulou un super été. Vous verrez plus tard que la culpabilité est une ennemie que je dois combattre quotidiennement. 

Et puis Jeanne, notre second bébé a pointé le bout de son nez. 

Nous sommes le 17/08/2020. Ce jour d’été a bouleversé ma vie. Mon état d’esprit, Jeanne est arrivée et à tout chamboulé. Ce merveilleux bébé m’a permis de comprendre que rien n’est parfait, que rien n’est acquis, que je suis là, à aimer si fort que les bras m’en tombent et que les fragilités ressortent, brusquement, violemment. 

Aujourd’hui nous sommes le 29/10/2020. Jeanne a 10 semaines, bientôt 11. 

Le bonheur est là, mais il est très fragile, à mon image. Mais ça on en reparlera dans un prochain article. 


vendredi 29 septembre 2017

S'aimer comme on est.

S'aimer comme on est. 

Deux ans et demi de maternité. 
La meilleure façon d'apprendre à aimer les gens qui nous entourent tels qu'ils sont. 

Pourquoi vouloir changer à tout prix notre monde? 
J'ai rencontré Lou-Ann. Ma fille. Je l'aime si fort, mais parfois elle me rend folle. Ses colères, son insolence. Et puis finalement la question ne se pose pas. C'est comme cela que je l'aime, quand c'est facile mais aussi quand elle m'en fait baver. Parce que c'est elle que j'aime, et non pas celle que j'aimerais qu'elle soit. 
Sadio, mon homme. Bientôt neuf années d'amour. Il en est de même pour lui, ses défauts me font bondir, certaines de ses maladresses peuvent me mettre dans une colère noire mais finalement je ne changerais pour rien au monde. 
Vous savez, depuis que je l'ai rencontré, cet homme n'a de cesse de faire des efforts afin de correspondre à ce que j'attends de lui. Mais qui suis je pour vouloir le changer?  
Voilà une semaine que je suis à 500 kilomètres de lui. Et comme ma fille, je compte les dodos qui me séparent de lui. 
Cette distance m'a permis de réfléchir, et finalement pourquoi ne pas aimer simplement les gens tels qu'ils sont? 
Bien sûr, il y a des choses difficiles à accepter, des comportements qui nous dépassent. Mais finalement, est ce que moi j'ai envie que l'on me force à changer? Que l'on me dise comment manger? Comment me comporter avec ma fille? Comment m'habiller? Comment aimer? Comment ressentir des émotions? 
Non tout ça m'appartiens, j'ai le droit de ne pas aimer me donner en spectacle, j'ai le droit de ne pas réussir gérer mes émotions, j'ai le droit de pleurer, j'ai le droit aussi de ne pas être parfaite avec ma fille et de l'élever comme je l'entends, j'ai le droit d'aimer qui je veux. 
Cet été m'a permis de réfléchir à tout ça. Certaines personnes se reconnaîtront, peut être. 
Je suis parfois dure, parfois chiante, parfois même un peu moralisatrice qui sait, et même si cela risque de me mettre en colère , vous avez le droit de me dire de me taire. 
Chacun fait de sa vie ce qu'il en a envie.

Pour ma part, j'ai décidé d'essayer d'être heureuse, d'aimer mon homme et d'être une mère comblée. Je ne serais jamais chef d'entreprise, mon banquier ne sera jamais mon meilleur pote. 
Mais j'ai la vie. Et je l'aime la vie, avec toutes ces jolies choses qu'elle m'apporte. 

Alors à tout ceux qui ne font pas les choses comme je l'aimerais et à tout ceux que mes mots ont parfois blessé, sachez une chose, je vous aime et tel que vous êtes. 









mercredi 19 avril 2017

Quand des fois, je ne te reconnais pas.

21h23. Tu viens de t'endormir. Il aura fallu que je reste là à côté de toi. Je n'ose même pas me relever de peur de te réveiller. Je suis la, et j'espère que mes mots t'ont rassuré. "Papa et Maman font dodo dans leur lit et ils sont juste à côté, tu ne risques rien mon amour, on a bien regardé, rien ne fait peur dans ta chambre. Ne t'inquiète pas. Papa et Maman veillent sur toi". J'espère au fond de moi que cette nuit tu ne te relèveras pas. C'était bien trop facile. Tu ne nous avais pas habitué à ça. Deux ans de dodo sans aucun problèmes. Nous n'étions pas préparés. Que t'arrive t'il? Une crise à deux ans? Un chamboulement dans ta vie? Parle moi mon amour. Explique moi ce qui te tracasse. Et puis cette colère. Je ne te reconnais pas mon amour. Tu as toujours eu du caractère mais la tu sembles si fâchée. Tu me le dirais si je m'y prenais mal? Tu sais Maman t'aime tellement fort qu'elle peut passer à côté, alors dis le moi mon amour ce qui ne va pas. Il paraît que c'est normal, que tu te rebelles. Et ce soir je me suis fâchée, j'ai voulu te punir et tu m'as ri au nez. Encore. Alors je t'ai amené dans ta chambre et j'ai fermer la porte. Ton rire s'est éteint. Et je t'ai entendu, dans un un sanglot "Maman..." , et je ne te voyais pas mais j'ai imaginé ta détresse. J'ai imaginé ton visage apeuré, plongé dans l'incompréhension. Et j'ai compris que je m'y prenais mal.
J'ai compris que pour toi, ce n'était qu'un jeu, et que cette punition à été bien trop brutale. Je suis entrée dans ta chambre et j'ai vu ce regard. Tu semblais si triste. Alors en un regard on s'est compris, tu t'es levée et je t'ai serré dans mes bras, si fort. Tu as pris mon visage Dans tes petites mains et tu m'as embrassé. Il va falloir que je trouve le bon ton, La bonne solution pour t'imposer des limites mais je ne veux plus revoir cette expression sur ce si joli visage.
Est-ce ça être maman ? Passer d'un agacement extrême à cet amour inconditionnel en un quart de secondes ? Etre en colère et puis oublié cette colère grâce à ton sourire. Tes yeux qui me rappelles à quel point tu m'aimes. Alors si moi je suis en colère parfois, pourquoi toi tu n'aurais pas ce droit? Tu es la, je t'entends respirer. Je m'engouffre Dans ce tourbillon qui m'apaise. Ton odeur. J'ai oublié que j'étais fatiguée. J'ai oublié que j'ai peur que cette nuit tu te réveilles. J'ai oublié. Parce que toi tu es la, et j'oublie. Je me lèves doucement, je me faufile dans mon lit et puis je relatives, si tu as besoin de moi, alors je serais la, et je viendrais t'embrasser et te rassurer.
J'étais la quand tu étais un nourrisson, je suis la quand tu deviens une petite fille et je serais la quand tu seras beaucoup plus grande.
Après tout, c'est ça être maman.
Etre la et aimer.

jeudi 2 février 2017

CONCOURS

Hello,



Vous connaissez le Salon du Baby?

Moi j'ai découvert ce salon l'année dernière, lorsque j'ai pu y aller grâce à mon petit blog d'amour.

On y trouve des tas de stands de différentes marques où l'on peut découvrir les dernières nouveautés concernant nos chers enfants.

Certaines marques se montrent généreuses et l'année dernière j'ai pu repartir les bras chargés d’échantillon à tester.

Cette année, j'ai la possibilité de faire gagner des places pour le Salon du Baby pour la ville de votre choix.
Il suffit simplement de me laisser un petit commentaire sur le blog ou sur le post Instagram qui concerne ce petit concours.

Je ferais un tirage au sort le dimanche 19 février 2017.

Petit rappel de mon compte Instagram : excessivemum

Prendre le temps.

Tu connais toi ces jours, ces soirs, ces semaines où tu as l'impression de courir après le temps?

Se lever, se laver, se préparer, prendre la voiture, aller au travail, avoir une heure pour manger puis reprendre le travail.
17 heures, courir à la voiture, prendre la route, récupérer l'amour, rentrer, négocier pour qu'elle monte les escaliers, et puis perdre. Monter les escaliers, 4 étages avec 13 kilos d'amour et son sac, et puis mon sac à moi aussi. Arriver en haut, essoufflée.
Rentrer, préparer à manger, faire le bain, donner à manger, mettre le pyjama, préparer les affaires pour le lendemain, se moucher, se brosser les dents et puis dire Go.
Go dodo, on éteint la télé, on va dans la chambre, on s'embrasse, encore, et puis encore. On éteint la lumière et on s'envoie un dernier bisous.

La routine.

Et puis prendre le temps.
Prendre le temps de jouer, de se raconter des histoires. et puis danser.

Et puis prendre DU temps.
Mettre une robe, se lisser les cheveux, mettre un joli rouge à lèvres.
Se voir différemment dans les yeux de l'homme.
Et puis sortir. Aller au cinéma, manger avec des amis et puis danser.

Devenir parent, maman, à bouleversé ma vie, vous le savez, je suis submergée par l'amour et le bonheur que m'a apporté Lou-Ann mais je vais être très honnête, la maman à petit à petit manger la femme que j'étais.
Se réfugier derrière ce poids et ce corps transformé. Et pourtant, cet homme qui me désire, toujours, sans maquillage, sans féminité. Comment fait-il?
Pourquoi? Pourquoi la maman et la femme devraient elles se battre alors qu'elle pourrait vivre ensemble sereinement?

Alors j'ai décidé d'essayer, je me suis lisser les cheveux, je me suis maquillée, j'ai mis du rouge à lèvres (quand ton petit frère t'apprend à te mettre en valeur). J'ai enfilé une robe et puis finalement, je me suis trouvée plutôt pas mal.
Le regard des gens à changé. Et moi j'ai l'impression de commencer à me retrouver. La jeune femme que j'avais laissé, finalement n'est pas si loin.
Le travail est long, la vie est ainsi, se battre constamment contre ses démons. Se battre pour sauver son couple, se battre pour sauver sa tête, se battre pour réussir à s'aimer toujours plus fort malgré tout.







samedi 21 janvier 2017

Le gâteau d'une journée enfant malade.

Hello,

Bon cette fois ci, ce sera un article assez court, et plutôt gourmand en tout simplicité.
Comme le titre l'indique, nous sommes samedi 21 janvier et Lou-Ann est fiévreuse.
Je vous vois venir de loin, vous vous dites que je vais encore en faire des tonnes parce que mon bébé n'est pas en forme.
Raté !
Je le vis presque bien, un doliprane, des câlins et un moment à pâtisser en amoureuse et je relativise !

Parce que oui, pour son anniversaire, Lou-Ann a eu le nécessaire pour une parfaite petite pâtissière.
Rien de mieux qu'un bon gâteau au yaourt pour occuper une petite fille malade.
Je vais vous donner la recette parce qu'en toute modestie, il est délicieux !




Recette :

1 yaourt nature2 pots de sucre3 pots de farine3 oeufs1/2 pot d'huile   remplacé par du beurre fondu1 paquet de levure1 paquet de sucre vanillé  remplacé par de la gousse de vanille


Ensuite, il suffit simplement de mélanger le yaourt, les œufs et le beurre.
Une fois le mélange bien homogène on ajoute le sucre, la farine, la levure et la vanille.
On verse dans un moule beurré et hop au four !

Temps de cuisson : au feeling.

La simplicité par moment, c'est tellement bon.

Sur ce je vais retrouver mon bébé fiévreux et nous vous souhaitons un bon weekend sans microbes...



dimanche 8 janvier 2017

2 ans

7 janvier 2015 -7 janvier 2017

Deux ans déjà.
Lou-Ann, 88 cm , 13 kilos , 20 dents.
Mon bébé à eu deux ans, comment vous dire, je me retrouve seule sur mon canapé, l'homme est sorti, bébé est au lit, et moi je suis là, je regarde les photos, et je vois ces deux années qui se sont écoulées.
Tu sais mon amour, ma merveille, je me souviens encore de ce jour où j'ai appris que tu étais la, au creux de moi.
Et je me souviens encore mieux de ce 7 janvier 2015. Il était 4 heures du matin, et au fond je le savais, je le savais que ce serait cette journée.
Tu m'as réveillé, j'ai senti que les contractions n'étaient pas les mêmes, j'ai senti au fond que quelque chose était en train de se passer.
Mais tu étais déjà mignonne et tu n'as pas frappé trop fort, tu as laissé le travail se faire doucement, presque tendrement.
Ces contractions ont été pour moi un sentiment inexplicable, nous étions deux, nous étions ensemble pour faire ce travail qui allait permettre notre rencontre.
La césarienne était prévue pour le 8 janvier, mais finalement tu étais autant pressée que moi, il était temps qu'on se rencontre.
Et puis je t'ai vu, si belle, tes yeux en amandes d'un magnifique bleu, ta bouche à bisous, tes jolis cheveux noirs et ton nez...
Depuis ce jour, tu as fait de nous des parents, un papa et une maman.

Ce soir je suis la, dans le canapé et je te revois, ce si joli bébé, devenue cette si jolie petite fille ...

Lou-Ann, tu apprendras bien assez tôt que la vie n'est pas toujours simple. Que les bagages que nous t'avons transmis ne sont pas forcément les plus faciles à porter. Mais sache mon amour que je serais toujours la, pour t'accompagner et faire en sorte que ces bagages ne pèsent pas trop lourd sur tes épaules.
Et je suis sure que tu seras bien plus forte que ta maman, d'ailleurs tu as déjà cette force qui fera de toi une personne extraordinaire.



Ps : ce soir, Lou-Ann est enrhumée, elle est au lit, mais elle tousse. Elle a beau avoir deux ans, ce soir je sais que je vais passer une partie de ma nuit à l'écouter tousser, certains diront que j'exagère, que je suis trop excessive. Moi je dis c'est ainsi.