Cette nuit j'ai revé. J'ai revé de cette vie qui ferait mon bonheur, de cette mère parfaite que je pourrais etre, de cette femme épanouie qui ferait le bonheur de l'homme qui partage ma vie.
Des projets j'en ai par dessus la tête. J'aimerais avoir un travail qui me plait, oui mais quoi? Déja peut etre commencer par savoir ce qui me plait.
Alors je fais un premier pas vers mon rêve, puisque ma décision est prise, en septembre j’arrête tout. L'animation c'est fini. Ce n'est pas moi.
Le rêve? Uun refuge avec des chiens et des chats et une grande maison ou courent plein d'enfants.
La réalité? trouver une formation qui me corresponde et qui soit en coherence avec ma vie de famille.
Et puis j'ai aussi rêvé que j'etais la jolie maman parfaite qui était aussi une femme épanouie. Cette femme/mere etait une personne détendu, qui allaitait son enfant, et qui préparait les purées de son bébé. Cette femme range sa maison, fait le linge, repasse et en plus de ça, a perdu tous ses kilos de grossesses, se maquille tous les matins et mets de jolis talons, et surtout, elle arrive a entretenir la flamme avec son amoureux, en arrivant a laisser l'enfant pour sortir et profiter de sa vie de femme.
J'ai rêvé de tout ça, et puis je me suis reveillée. Alors je me suis douchée, et puis je me suis dit quand meme que je pourrais me maquiller.
Et puis finalement je me suis posée dans le canapé, j'ai pensé, je pense beaucoup, trop meme , a m'en faire exploser le cerveau.
Je me suis rappelé de la soirée d'hier, des éclats de rire de ma fille. Et je me suis rendu compte que ce bonheur je le touche du doigt, qu'il n'appartient pas a cette perfection. Le bonheur il se construit, tous les jours un peu plus.
Je n'ai pas allaité ma fille et c'est un choix, il m'arrive d'utiliser des lingettes pour lui essuyer le visage, je lui ai donné beaucoup de petits pots industriels , je mets sa tétine dans ma bouche, j'ai attendu qu'elle ai presque un an pour la laisser s'endormir seule, je lui fais des bisous sur la bouche, je préfère passer des heures a la regarder et l'embrasser plutot que de faire du menage, et pourtant, ma fille semnle etre une parfaite petite personne épanouie.
Alors oui, s'améliorer c'est bien, mais rêvé d'etre ce que je ne serais jamais il faut arreter. Les kilos sont là et partiront peut etre un jour qui sait? Mais la vie est ainsi, l'homme m'a aimé avec mes 135kg ... alors pourquoi ne m'aimerait il pas avec mes kilos superflus d'aujourd'hui?
Cette nuit Lou-Ann a toussé, et j'ai regagné le canapé, sauf que cette nuit l'homme est resté, il m'a pris dans ses bras et à attendu que la quinte de toux se finisse. On était bien. Ça faisait longtemps. J'étais bien, dans ses bras.
Et si c'était ça le bonheur?